Partir un jour

J’devrais me trouver une nana fan de survivalisme et d’autonomie, on achèterait un terrain dans un coin paumé, pas trop froid, peinard, une cabane en rondins, une cheminée en pierre, un potager pour subvenir à nos besoins, une grange, de la paille, des chèvres, quelques poules, des œufs frais. Une vie simple, un amour simple pour des gens simple. On bricolerait, on vivrait de notre travail, de notre production, on serait Caroline et Charles Ingalls sans les gosses et sans les emmerdes, on irait chasser, pêcher, cueillir ce que la nature nous offre et tous les soirs devant chez nous on regarderait le soleil se coucher, assis l’un à côté de l’autre, se sentant appartenir à quelque chose, la terre, la planète, l’univers… Ressentir le sens de l’existence…

Mais en attendant, faut que j’aille pieuter, demain y a huit heures de taf qui m’attendent et la nuit va être courte ! Pfff, on peut même pas rêvasser cinq minutes dans ce monde…